jcdardart Admin
Nombre de messages : 390 Localisation : Paris Date d'inscription : 25/02/2006
| Sujet: Re: [Important] Motion commune Mar 4 Avr - 23:11 | |
| Je viens de régler le pb pour toi Yolande. Tu peux voter et poster. | |
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Jutta
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: [Important] Motion commune Mer 5 Avr - 23:57 | |
| Un grand merci à toute l'équipe et surtout pour Caro pour l'élaboration de cette lettre. Jusqu'à présent tous les étudiants de Strasbourg qui ont lu la motion, ont pensé quellel résumait bien la situation. Pour notre collectif il est important d'avoir le sentiment de représenter vraiment les étudiants, ainsi le collectif a choisi de faire signer la motion de la part de tous les étudiants en licence, master1, master2. Nous sommes un peu lent, peut-être, mais nous posons les bases pour que la mobilisation durera..
donc les pétitions vont être envoyé avec votre lettre ultérieurement, je pense vendredi ou samedi au ministre....
bien à vous | |
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jcdardart Admin
Nombre de messages : 390 Localisation : Paris Date d'inscription : 25/02/2006
| Sujet: Re: [Important] Motion commune Jeu 6 Avr - 4:47 | |
| - Citation :
– MOTION COMMUNE –
adressée à Mr Xavier Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités
et à Mr Gilles de Robien, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche L’article 52 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute (loi n°2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique), n’est pas encore pourvu de son décret d’application. Les 10 janvier et 21 février derniers, la Direction générale de la Santé a reçu au ministère des organisations professionnelles psy. Le texte proposé, qui ne tient aucun compte des critiques de celles-ci, est inacceptable. L’art. 2 prévoit que l’inscription au registre national de psychothérapeutes soit subordonnée à l’obtention d’une certification de formation en psychopathologie clinique, requise en sus des formations initiales de tous les professionnels concernés. Les modalités de cette formation, « de niveau master », sont orientées comme suit à l’art. 8 : il s’agit de « permettre au professionnel souhaitant user du titre de psychothérapeute d’acquérir : une connaissance du fonctionnement psychique ; une capacité de discrimination de base des situations pathologiques en santé mentale ; une connaissance de la diversité des théories se rapportant à la psychopathologie ; une connaissance des 4 principales approches de psychothérapie validées scientifiquement (analytique, systémique, cognitivo-comportementaliste, intégrative). » Exceptées les 2 organisations TCC présentes, cet article a fait l’unanimité contre lui. Avant toute chose, il faut préciser que ce projet de décret ne permet en rien d’accomplir la volonté de protection des patients au principe de l’article 52. Au contraire, il convient de refuser les solutions inappropriées et donc inefficaces qu’il apporte à cette question. Il imposerait en effet une formation insuffisante et de surcroît forcément parcellaire à la psychothérapie tout en rendant illégal l’usage du titre au terme d’autres formations plus sérieuses à l’exercice de la psychothérapie. De plus, il jette la suspicion sur les nombreuses techniques psychothérapeutiques qu’il ne répertorie pas et qui continueront d’être exercées, probablement sous un autre nom. Il ne remplit donc ni sa garantie de sécurité ni même sa mission informative (art. 2).
En effet, les seuls pré-requis attendus par ce texte se réduisent à la connaissance de quelques axes en psychopathologie. Or, psychopathologie et psychothérapie ne sont pas deux termes équivalents et les glissements sémantiques entretenus ici ne sont pas sans conséquences. Le texte de ce décret révèle dès lors une méconnaissance aiguë des spécificités de l’exercice de la psychothérapie et de ce qui peut en être attendu en conséquence pour s’y former.
Il est ainsi primordial de faire l'expérience personnelle d'une forme de psychothérapie ou d'une psychanalyse, ce point prévalant la question de l'acquisition des connaissances. Or cette expérience doit résulter d’un choix personnel indépendant d’une formation universitaire. Cette dernière ne peut donc garantir qu’une formation propédeutique, certes nécessaire, mais insuffisante !
Par ailleurs, « ce texte, s'il aboutit, est la mort annoncée des psychologues cliniciens pour une catégorie de psychothérapeutes sous formés aux quatre méthodes décrétées nécessaires pour pratiquer les psychothérapies [1]. » La nouvelle formation prévue en psychopathologie risque en effet de se substituer à celle des psychologues cliniciens ou de la phagocyter en standardisant son contenu. Ainsi, « les "psychopathologues" issus de ces formations remplaceraient bientôt les psychologues considérés comme abusivement formés en dehors des critères définis par les décrets et défendant leur indépendance de pensée [2]. » Pourtant, si une formation de base en psychopathologie pour les psychothérapeutes est nécessaire, les psychologues l’ont déjà acquise lors de leur cursus universitaire. Des psychologues assurent des suivis psychothérapeutiques quand ils y ont été formés. Dès lors, il ne saurait être question qu’ils retournent à l’université pour obtenir cette nouvelle certification.
De plus, nous dénonçons la polyvalence exigée de ces psychothérapeutes, qu’on peut déduire de l’obligation d’avoir acquis « une connaissance des quatre principales approches de psychothérapie validées scientifiquement ». La spécificité des approches doit pouvoir être maintenue, tant du point de vue théorique que pratique : la connaissance approfondie d’un champ théorique, l’exercice prolongé d’une pratique psychothérapeutique sont en effet requis pour exercer la psychothérapie. Étudiants en psychologie, nous réclamons le maintien du libre choix du champ théorique dans lequel nous souhaitons approfondir nos connaissances et inscrire notre future pratique.
La formation à la psychothérapie doit demeurer spécialisée et pointue. En effet, cette formulation du décret induit une standardisation des pratiques psychothérapeutiques comme des savoirs qui peuvent en être par suite élaborés. En effet, « ce décret participe enfin du programme de rationalisation et de rentabilisation du champ de la Santé mentale : mise en place de parcours de soin (à tel trouble psy, telle approche thérapeutique), de protocoles et de "bonnes pratiques" psy normées. Il consacre donc la dérive vers des psychothérapies d’État à visée adaptative [3]. » Il est vrai que l’indépendance des psychologues, tant des points de vue de la variété et de la spécialisation de leur formation que de leur statut dans les institutions où ils exercent, peut entraver de tels objectifs. Nous prélevons pour information quelques extraits du code de déontologie des psychologues (titre I) : « Chaque psychologue est garant de ses qualifications particulières et définit ses limites propres, compte tenu de sa formation et de son expérience. Il refuse toute intervention lorsqu'il sait ne pas avoir les compétences requises. » ; il « décide du choix et de l'application des méthodes et techniques psychologiques qu'il conçoit et met en oeuvre. Il répond donc personnellement de ses choix et des conséquences directes de ses actions et avis professionnels. » De fait, c’est une raison supplémentaire pour maintenir la "possibilité psychothérapeutique" des psychologues. Nous refusons la paramédicalisation de nos pratiques que suppose cette rédaction du décret.
Pour conclure, parti d'une volonté de légiférer sur le statut de psychothérapeute, le législateur a commis dans la formulation de ce decret un dépassement de son champ de compétence en voulant définir ce qu'est une psychothérapie, sujet d'un débat épistémologique pour lequel il n'a aucune légitimité. En conséquence, nous vous demandons solennellement :
le retrait du texte de l’avant-projet de décret de l’article 52 (la loi de santé publique du 9 août 2004) et la reprise des concertations avec les acteurs de terrain
[1] Extrait de la pétition « Contre l'avant projet » http://www.psyapsy.org/petition/?petition=2 [2] Extrait de l'appel d'Oedipe « Contre la politique du pire » http://www.oedipe.org/phpPetitions/index.php?petition=2 [3] Extrait de la pétition « Titre de psychothérapeute : Non à l’article 52 » http://www.petition.lahnon.org
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catherine
Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 06/04/2006
| Sujet: présentation Jeu 6 Avr - 13:12 | |
| bonjour, je viens de m'inscrire et souhaite me présenter. Psychologue clinicienne depuis 10 ans, je fais entre autres choses des formations pour les collectivités territoriales de la région paca et de l'inter région grand sud. J'ai donc accès à un grand nombre de personnes et je ne me prive pas de diffuser de l'information sur ce qui nous préoccupe aujourd'hui. Incidemment je me suis engagée dans un doctorat à la fac de Nice et suis donc à nouveau étudiante. Je vote oui à la pétition, bien que je ne sache pas si je peux voter! A BIENTÔT | |
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jcdardart Admin
Nombre de messages : 390 Localisation : Paris Date d'inscription : 25/02/2006
| Sujet: Re: [Important] Motion commune Jeu 6 Avr - 14:24 | |
| Tu peux signer les trois pétitions que nous appuyonz, mais notre motion n'est pas affiliée à une pétition. | |
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| Sujet: Re: [Important] Motion commune | |
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