Merci bcp JC. Je me permet donc d'exposer les raisons qui font qu'à mon sens il n'est pas souhaitable de demander l'abrogation de cet article.
1/ A la demande de nombreuses associations de patients désirant une garantie contre tous charlatanisme dans le champ psy, l'Etat décide de légiférer.
2/ Première version : l'amendement accoyer, qui au nom de la défense des "usagers" voulait subordonner l'exercice de la psychanalyse et de la psychothérapie à l'évaluation de medecin psychiatre. Cet amendement s'appuyait sur la fameuse expertise collective de l'Inserm que nous dénonçons tous ici.
3/ Deuxième version : l'art.52. que nous avons tous jugé ici innacceptable. Encore, une fois cet article n'avait pas fait l'objet d'une discussion auprès des associations, écoles, instituts de psychologues, psychothérapeutes et psychanalystes. Il était soutenu par les associations de TCC et par certains psychiatres alliés de l'Inserm ( C.Vasseur cf verbatim).
4/ troisième version l'art. 7: après une écoute et de nombreuses rencontres, l'Etat prend en compte enfin les revendications de ceux qui s'opposent à l'instauration d'une psychothérapie d'Etat.
Il faut donc être réaliste. L'Etat veut une loi, au nom de la défense des patients. Nous sommes tous d'accord pour dire que, dans l'idéal, nous préférerions pas de loi du tout. Mais, je pari que quoiqu'il arrive l'Etat ne cèdera pas. Donc la question n'est pas celle de l'abrogation, mais comme cela a été souligné avant moi, d'avoir une loi la meilleure possible, cad la moins pire. Or, cette loi me semble remplir ces critères.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue qu'en demandant l'abrogation, nous renforcerons ceux qui au nom de la défense des patients veulent créer une psychothérapie d'Etat et évincer tout ce qui a trait à la psychanalyse.
Ils pourront dire au législateur " vous voyez, on ne peut arriver à aucun compromis avec les personnes d'orientations analytiques, ils ne veulent rien savoir. Il faut donc nous écouter et revenir à la version antérieure de la loi."
Avant la rédaction ce l'art.52, le seul partenaire du législateur était : le rapport de l'Inserm et les associations de TCC. Aujourd'hui, les partenaires sont nombreux, souvent en désaccords, mais ont le mérite de porter l'orientation analytique. En demandant, l'abrogation nous nous discréditerons en tant que partenaires et nos revendications ne seront plus entendues pour longtemps.