Certaines personnes posent ici, à juste titre, la question de la suffisance de la formation des psychothérapeutes.
J'ai à ce sujet, l'idée que ce qui compte, ce n'est pas qu'ils soient trop formés, mais qu'ils le soient au minimum. Cela pour au moins une raison: il ne faudrait pas que les psychologues et autres personnels compétents courent après la formation de psychothérapeute, alors qu'ils en ont déjà une solide, mais plutôt que ce titre-ci vienne s'ajouter à celui-là.
Par ailleurs, en ce qui concerne le respect des patients et leur sécurité, je suis pour à cent pour cent. Mais je crois que si chaque futur psychothérapeute est répertorié à la prefecture et que son cursus est connaissable, chaque patient pourra, selon son envie, choisir un psychothérapeute de formation psycho, ou un psychothérapeute de formation psycha, ou éduc...
Dans ce cas, il ira de la responsabilité de chacun, et selon ses convictions propres de s'adresser à qui bon lui semble. Cette possibilité de savoir comment sont formés les psychothérapeutes permettra à chacun de savoir que le titre de psychothérapeute est vague, mais qu'il est accompagné, le cas échéant, d'une autre formation qui garantit le sérieux des soignants. Ainsi, seuls les psychothérapeutes "légers", c'est-à-dire peu sérieux, se contenteront, au su des patients, de la formation ici requise.
Il me semble que c'est cela que nous visions: le respect des patients et l'exigence qu'on ne nous dicte pas comment les aider et sur la base de quelle formation.
Si dorénavant, tout le monde sait ce qu'il y a derrière le signifiant "psychothérapeute", ça donnera au public, l'envie de bien choisir, en ne se fiant pas à un signifiant, mais en regardant de plus près comment ces psy auxquels ils veulent s'adresser sont formés.
Il y aurait donc respect des patients et des soignants qui en tireront les conséquences qu'ils jugent être les meilleures, c'est-à-dire pour beaucoup, l'exigence de se former correctement, le titre de psychothérapeute ne suffisant plus à attirer les patients.
En tout cas avec ce projet, on est à l'abri de se voir imposer des formations plus que douteuses, comme c'était le cas dans le précédant avant-projet.